Crise des migrants à Nantes 

Passés d'une quarantaine en 2012, les mineurs isolés étrangers seraient aujourd'hui plus de 600 en Loire-Atlantique. Face à cet afflux massif, les instances départementales et la Préfecture ont du mal à faire face et a offrir des conditions d'accueil décentes pour tous ces jeunes. De ce fait, beaucoup d'entre eux sont contraints de dormir dehors.Face à cette situation, militants et étudiants ont décidé de leur venir en aide. Ainsi, le 18 novembre, les locaux de l'ex-école des Beaux-arts située en plein centre-ville de Nantes a été investie pour offrir un toit à ces jeunes en détresse. 

Dès le lendemain, la Mairie ordonna l'évacuation de celle-ci, occasionnant 4 blessés lors de l'intervention des forces de l'ordre. 

Déterminés à poursuivre leur lutte, les militants ont décidé de réquisitionner le bâtiment Censive puis le château du Tertre appartenant tous deux à l'Université de Nantes dont la présidence a déposé une demande d'expulsion en référé au tribunal administratif.

Celle-ci interviendra le 7 mars 2017. 

Depuis, la crise migratoire à Nantes s'est considérablement dégradée,  avec des centaines de migrants n'ayant d'autre choix que de dormir dans un square en plein centre-ville. 

Cette situation est révélatrice de l'échec du gouvernement dans sa politique sur les questions d'immigration .

Rassemblement suite à l'évacuation des Beaux-arts

Au lendemain de l’évacuation de l’ex-école des beaux-arts de Nantes, qui avait été « réquisitionnée » samedi 18 novembre par des militants pour permettre aux mineurs isolés de la ville d’avoir un toit et un lieu de vie,  une cinquantaine de personnes s’était réunies place Dulcie-September pour expliquer les raisons de cette occupation et évoquer le déroulé de leur expulsion de la veille.A l’issue de leur exposé, les militants assurent «être prêts à recommencer » jusqu’à obtenir des conditions de vie décentes pour ces jeunes migrants. Avant les prises de parole, des étudiantes ont accroché sur les grilles de l’établissement désormais  condamné des photocopies de carte d’étudiant avec l’inscription « Et si c’était moi ? ». De son côté la Mairie de Nantes assure avoir débloqué 10 logements en urgence.

Après ceux des Beaux-Arts, les locaux du bâtiment Censive sont investis pour les mineurs isolés

Trois jours après leur expulsion de l'ex-école des Beaux-Arts, étudiants et militants ont "réquisitionné" des locaux du bâtiment Censive de la Faculté de Nantes, afin que les mineurs isolés contraints de dormir dehors puissent avoir un toit pour l'hiver.Sur le campus, la solidarité s'organise, les étudiants apportant denrées alimentaires, produits d'hygiène ou encore matelas et duvets. En dehors d'un hébergement, les jeunes se voient proposer des cours dispensés par des étudiants, voire même par des professeurs du campus. 


Réquisition du château du Tertre

Dimanche 26 novembre au cours d'une assemblée générale, étudiant militants et jeunes migrants qui occupent déjà le rez-de-chaussée du bâtiment Censive de l'Université de Nantes ont voté la réquisition du château du Tertre situé sur le campus, cette démarche ayant pour but d'y loger des mineurs isolés. 
Ce château appartenant à l'Université est inoccupé depuis octobre en prévision de travaux de réhabilitation qui devaient commencer le 5 décembre. 
Pris au dépourvu, le 1er vice-président s'est rendu dès le lendemain à la rencontre des occupants en leur demandant de quitter les lieux, évoquant des questions de sécurité, le bâtiment n'ayant ni eau, ni chauffage et ayant un réseau électrique défaillant. Parallèlement, un huissier est venu constater l'occupation des lieux, et une demande d'expulsion auprès du Tribunal Administratif a été déposée. Le jugement concernant cette dernière rendu le 5 décembre ordonne l'évacuation du château mais aussi du bâtiment Censive. En réponse, le collectif de soutien appuyé par l'intersyndicale ont fait savoir qu'ils compter rester dans les lieux tant qu'aucune solution décente et pérenne soit proposée pour accueillir ces mineurs.

Rassemblement devant le Tribunal Administratif

Suite à la réquisition par des étudiants du bâtiment Censive et du Château du Tertre pour y loger des mineurs isolés étrangers,  l'Université de Nantes propriétaire des lieux a déposé une requête en référé auprès du Tribunal Administratif en vue d'obtenir leur évacuation. 
En guise de soutien aux personnes convoquées et aux jeunes exilés, une cinquantaine de militants se sont rassemblés devant le tribunal lundi 4 décembre en déployant une banderole. 

Dans sa décision rendue le lendemain, le juge a ordonné l'évacuation du château et des salles du bâtiment Censive.

Ultimatum et fermeture administrative du bâtiment Censive

Suite à l’ultimatum que leur a lancé la Présidence de l’Université de quitter le château du Tertre lundi 11 décembre à 18 h, militants et jeunes migrants ont organisé leur résistance en érigeant des barricades sur les deux sites qu’ils occupe afin de freiner toute intervention de forces de l’ordre. Cette situation a conduit Olivier Laboux, président de l'Université a décidé de fermer administrativement l’ensemble du bâtiment Censive le lendemain en évoquant des questions de sécurité posées par la condamnation de toutes les issues. Une bouteille de gaz aurait également été découverte. 
Rapidement, les soutiens au mouvement de solidarité envers les jeunes exilés se sont rassemblés devant le bâtiment Censive et sous les fenêtres du Pôle Etudiant où avait lieu une réunion entre les dirigeants de l’Université. Une cinquantaine de militants ont ensuite investi la salle où se tenait cette dernière afin de négocier avec les instances universitaires qui leur ont garanti qu’aucune intervention policière n’est pour l’heure envisagée. Une nouvelle réunion de négociation a été prévue le 13 décembre mais a finalement été annulée par M. Laboux. 


Point presse des exilés occupant Censive et le Château du Tertre et de leurs soutiens suite à de nouvelles menaces d'expulsion formulées le 15 février 2018 par Olivier Laboux

Evacuations du bâtiment Censive et du Château du Tertre 

Après trois mois d'occupation, le bâtiment de la Censive et le château du Tertre ont été évacués par la Police mercredi 7 mars conformément à la demande d'Olivier Laboux, Président de l'Université de Nantes.

Cette expulsion conduite par 300 fonctionnaires s'est déroulée sans heurts. Un militant est resté deux heures sur le toit du château en guise de protestation avant d'être évacué par un policier du RAID et les pompiers.

Au total, 110 migrants -dont des mineurs ont été expulsé en pleine trêve hivernale et sans aucune proposition de relogement.

Rassemblement des occupants de Censive et du château du Tertre suite à leur expulsion

Mercredi 7 mars, suite à l’expulsion dont ils ont fait l’objet le matin même, les exilés et leur soutiens se sont rassemblés devant la Préfecture de Nantes.

 Lors de différentes prises de paroles, les intervenants ont dénoncé la politique du gouvernement sur la question migratoire (Loi asile immigration de Gérard Collomb) ainsi que le traité de Dublin.

Un appel à poursuivre ce mouvement de solidarité a été lancé.

Après leur expulsion de l'université, les migrants occupent un ancien Ehpad au centre de Nantes

Jeudi 8 mars, au lendemain de leur expulsion de Censive et du château du Tertre, militants et exilés ont réquisitionné une ancienne maison de retraite située rue Maurice Sibille en plein centre ville de Nantes. rapidement, les forces de l'ordre ont bloqué l'accès au bâtiment appartenant à la municipalité tandis qu'une dizaine de personnes étaient déjà à l'intérieur.

Vers 14 heures, le dispositif policier a été levé et une délégation du collectif de soutien aux migrants a été reçue par Johanna Rolland. Cette dernière a autorisé l'occupation des lieux jusqu'au 31 mars, jour marquant la fin de la trêve hivernale.

De leur côté, certains les riverains ne cachaient pas leur inquiétude.

Après l'expulsion des exilés des locaux de l'Université de Nantes, des étudiants bloquent le campus du Tertre

Après l'expulsion des migrants du bâtiment Censive et du Château du Tertre, des étudiants qui étaient favorables à leur maintien sur le campus ont décidé de bloquer mardi 13 mars les bâtiments de ce dernier en guise de protestation. Ils revendiquent la démission d'Olivier Laboux, président de l'Université de Nantes qui avait demandé cette évacuation à la Préfecture, et que les forces de l'ordre n'interviennent plus à l'Université. 

Par ailleurs, un appel à manifester le 15 mars contre la Loi Vidal a été relayé.

Finalement, la Préfecture a proposé que l'ex-Ehpad du Bréa devienne un centre d'accueil et d'hébergement d'urgence. Très vite, l'ancienne maison de retraite en plein coeur de Nantes connait une forte affluence si bien que les lieux deviennent vite exigus.

 L'Etat, via l'association France Horizon a entrepris un travail de recensement pour classer les migrants selon leur statut administratif empêchant ainsi certains d'entre eux de rester dans les lieux ce qui fît naître des tensions entre les pensionnaires.

De ce fait une centaine de migrants se sont de nouveau retrouvé à la rue. Ils ont finalement été relogé au Cap 44, bâtiment désaffecté appartenant à l'assureur AXA mais quinze jours plus tard celui-ci sera évacué. Un nouveau lieu d'hébergement sera réquisitionné à la Persagotière mais les occupant en seront également expulsés.

. Ces exilés n'ont eu autre choix que d'installer un campement square Jean-Baptiste Daviais à deux pas de la place du Commerce.

Après leur expulsion de Cap 44 et de la Persagotière, une centaine de migrants dorment square Jean-Baptiste Daviais

Après avoir été expulsés du bâtiment Cap 44 le 19 juin, des migrants (hommes, femmes et enfant)n'ont eu autre choix que d'investir le square Jean-Baptiste Daviais en plein centre-ville de Nantes pour y dormir. Ainsi une dizaine de tentes et matelas ont été installés sur les pelouses.

Les associations ont sollicité les pouvoirs publics afin qu'une réponse soit apportée à cette crise humanitaire en plein coeur de la cité des ducs de Bretagne. Pour l'heure, la préfecture a refusé de les recevoir La Mairie de Nantes à voté quant à elle une subvention de 600.000 Euros pour le CCAS ce mercredi pour faire face à cette situation.

Rassemblement devant le Tribunal Administratif de Nantes en soutiens aux exilé.e.s du square Daviais

Mardi 17 juillet, deux cents personnes se sont rassemblées devant le Tribunal Administratif de Nantes où se tenait une audience durant laquelle était discutait le sort des 300 migrants campant au square Daviais en plein centre-ville de Nantes dans des conditions sanitaires déplorables. Cette dernière a été demandée par la Préfecture de Loire-Atlantique qui souhaite obtenir l’autorisation d’évacuer le campement ; Le 15 juillet, la maire de Nantes affirmait dans la presse être opposée à l’évacuation du camp par les forces de l’ordre.

Les manifestants craignent que les exilés ne se voient pas proposé d’hébergement pour vivre dans des conditions descentes. La Préfecture de son côté affirme avoir déjà débloqué une centaine de place à travers les Pays-de-la-Loire.

Sans surprise, le juge des référés a validé l'expulsion des migrants qui se sont installés dans le square.

Manifestation de militants devant la Mairie de Nantes pour réclamer des places d'hébergement à Johanna Rolland pour les migrants du square Daviais

Jeudi 18 juillet, au lendemain de la décision du tribunal administratif d'autoriser l'évacuation du square Daviais, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés devant la mairie de Nantes pour rappeler à Johanna Rolland qu’elle s’était opposée l’intervention des forces de l’ordre pour déloger les exilés de leur campement.

Les protestataires qui ont d’abord organisé un die-in rue de Strasbourg réclament à la municipalité qu’elle fasse en sorte de trouver des places d’hébergement supplémentaires pour qu’aucun migrant ne soit laissé à la rue.


Démantèlement du campement du square Daviais

Lundi 23 juillet, les forces de l’ordre sont intervenues square Daviais à Nantes pour évacuer les migrants qui s’y étaient implantés depuis mi-juin suite aux différentes expulsions qu’ils ont déjà subies. Cette intervention fait donc suite à  ’accord que Tribunal administratif a donné à la Préfecture pour procéder au démantèlement du campement pour des raisons sanitaires. 

L’évacuation s’est globalement déroulée dans le calme même si des heurts ont éclatées entre des militants et les CRS lorsqu'un bulldozer est entré sur zone, les associations ont pu récupérer tentes et matelas, mais en définitive, le sort des 400 exilées qui y vivaient reste incertain : ces derniers ont été orientés vers un guichet unique (salle de… l’Egalité) pour que les services de l’état évaluent leur situation.

Expulsion du lycée Leloup-Bouhier

Après avoir été expulsés du square Daviais le 23 juillet, 300 exilés qui n’ont pas pu bénéficier de mesure d’hébergement d’urgence de la part des autorités, avaient trouvé refuge au lycée Leloup-Bouhier inoccupé 2014. 

Mais le 2 août, la mairie de Nantes, propriétaire de l’enceinte, a demandé son évacuation mettant en avant la nécessité de réaliser des travaux de désamiantage en prévision de la rentrée 2019, date à laquelle ce lycée sera transformé en école primaire. De nouveau mis à la rue sans solution de relogement, une partie des exilés sont retourné… square Davais d’où ils venaient tout juste d’être expulsés sous réquisition de la Préfecture.

Manifestation de soutien aux migrants suite à leur expulsion du lycée Leloup-Bouhier 

Jeudi 2 aoüt, suite à l’évacuation (la quatrième en un mois) des migrants du lycée Leloup-Bouhier à la demande de la Mairie de Nantes, les collectifs de soutien ont manifesté dans les rues du centre-ville pour dénoncer cette série d’évacuations et l’absence de solution pérenne proposée par les pouvoirs publics qui contraint les exilés à (sur)vivre dans un campement dans des conditions indignes.

 Les manifestants reprochent également à la Mairie de Nantes de tenir un double discours en affichant des positions de solidarité vis-à-vis des exilés tout en les expulsant des lieux que les militants avaient pu leur trouver pour les mettre à l’abris.

Nouvelle manifestation en soutien aux exilés 

Samedi 4 août 2018, suite à l’évacuation (la quatrième en un mois) des migrants du lycée Leloup-Bouhier à la demande de la Mairie de Nantes, 400 personnes membres du collectif de soutien ou simples nantais ont manifesté dans les rues du centre-ville pour dénoncer une nouvelle fois cette série d’évacuations et l’absence de solution pérenne proposée par les pouvoirs publics qui contraint les exilés à (sur)vivre dans un campement Square Daviais dans des conditions indignes auxquelles s’ajoutent les températures caniculaires. 

Manifestation à l'appel de "L'autre cantine" qui distribue des repas à Daviais pour alerter une nouvelle fois les Nantais sur le sort des migrants

Samedi 25 août , le collectif « l’autre cantine «  qui distribue des repas aux migrants installés au square Daviais de Nantes ont organisé une nouvelle manifestation pour alerter sur la situation inhumaine  dans lesquelles les exilés vivent depuis plusieurs mois, avec un seul point d’eau et des toilettes fermées la nuit.

Ils demandent papiers et logements pour tous, la fin des accords de Dublin, la liberté de circulation et d’installation, l’obligation d’accueillir les bateaux de sauvetage de Méditerranée.

Cette manifestation fut également l’occasion de commémorer l’évacuation violente de sans papiers occupant l’église Saint-Bernard à Paris survenue le 23 août 1996. 

Audiences au Tribunal administratif de Nantes pour discuter du sort des migrants du square Daviais

Mercredi 19 septembre 2018, le tribunal administratif de Nantes à examiné deux requêtes concernant le camp de migrant square Daviais. La première a été formulée par quatre associations de soutien aux migrants (Cimade, Ligue des Droits de l’Homme, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, association de soutien au collectif des enfants étrangers) pour obtenir l’hébergement des réfugiés et une amélioration des conditions sanitaires en vertu du « respect de la dignité humaine », la seconde émanant sue la mairie de Nantes pour finalement demander l’évacuation des 560 migrants installés dans le square depuis le mois de juin. 

Finalement, il ressort des débat que la ville de Nantes aurait trouver un lieu hébergement temporaire pour l’ensemble des occupants du square qui devra être évacué avec le concours de la force publique d’ici quelques jours.


Deuxième évacuation du square Daviais

Jeudi 20 septembre, au lendemain de l’autorisation de démantèlement du campement de migrants square Daviais à Nantes délivrée par le tribunal Administratif, les forces de l’ordre ont donc procédé comme ils l’avaient déjà fait le 23 juillet dernier à l’évacuation des 560 migrants qui y vivaient dans des conditions sanitaires indignes. 

Ces derniers ont été orienté temporairement vers 5 gymnases répartis sur la métropole pour y être mis à l’abris. Par ailleurs la mairie de Nantes et l’Etat se sont engagé a distribuer 2 repas par jour et par migrant.

Occupation et évacuation du square Vertais

Malgré la mise à l’abris des 560 migrants qui occupaient le square Daviais le 20 septembre 2018 et le « déménagement » de ceux de l’ex Ehpad du Bréa à Nantes vers d’autres structures, plusieurs d’entre eux ainsi que de nouveaux arrivants (parmi lesquels de jeunes enfants) se trouvent toujours sans toit. Ces migrants n’ont eu d’autres alternatives que d’installer un nouveau campement de fortune square Vertais situé quartier Beaulieu-Mangin à Nantes. Une soixantaine des personnes dormaient sur place.

Jeudi 26 octobre, les forces de l’ordre ont procéder à l’évacuation de ce campement sans qu'il n'y ai eu de solution d'hébergement proposée. Cette évacuation intervient un mois après celle du square Daviais qui a eu lieu le 20 septembre. A cette occasion, la Maire de Nantes, Johanna Rolland a déclaré "qu’elle ne tolérerait plus de nouvelles occupations de l’espace public par les migrants".

Cette occupation n'aura duré qu'une semaine.

Camp de Migrants de Saint-Herblain

Depuis octobre 2018, des migrants occupent le gymnase désaffecté Jeanne Bernard situé dans un quartier résidentiel de Saint-Herblain, commune en banlieue de Nantes. Aujourd’hui, près de 800 migrants vivent entassés sur place et aux abords dans des conditions sanitaires dramatiques (tentes et cabanes de fortune).
Malgré cette situation et la colère des riverains, la Préfecture de Loire-Atlantique se refuse à évacuer le site, jugeant ne pas avoir les moyens d’organiser la prise en charge de ces migrants et craignant qu’une évacuation « ne créée un trouble plus grand encore que l’occupation des lieux”. 

Le juge des référés du Tribunal Administratif à cependant mis l'Etat en demeure de tout mettre en oeuvre pour améliorer les conditions de vie sur le site et lui donne jusqu'à la fin de l'année pour ordonner l'évacuation du campement

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