Samedi 28 avril, 300 personnes ont manifesté à Nantes contre les répressions policières et judiciaires ; Ils dénoncent l’opération d’expulsion sur la ZAD mais aussi l’intervention des forces de l’Ordre dans les facultés, la politique migratoire du gouvernement et les peines de prisons infligées aux militants (notamment ceux qui ont été interpellés sur la ZAD).
Environ 6.000 personnes ont manifesté dans les rue de Nantes à l’appel de la CGT, FSU, Solidaires et l’Unef pour une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la politique du gouvernement. En défilant côte-à-côte, les cheminots opposés à la réforme de la SNCF, les personnels des Ehpad et des hôpitaux tirant la sonnette d’alarme sur leur conditions de travail, enseignants et étudiants dénonçant la loi Vidal et les salariés du privé, tâchent de faire front commun en faisant converger leur luttes afin d’avoir plus de poids pour contrer les réformes à venir et tenter ainsi de faire reculer le gouvernement.
A l’issue du défilé, les manifestants se sont rendus devant la Maison de l’Homme et des Techniques sur l’île de Nantes pour organiser une assemblée générale pour définir les actions à venir.
Samedi 14 avril 2018, cheminots, étudiants, lycéens, et autres secteurs en lutte ont défilé ensemble dans les rues de Nantes pour protester contre la politique menée par Emmanuel Macron. La manifestation s’est déroulée dans le calme mais était encadrée par un dispositif policier massif.
Au cours d’une assemblée générale qui s’est tenue le 27 mars, il a été décrété que chaque samedi d’avril des manifestations unitaires seront organisée pour faire pression sur le gouvernement.
Suite à une assemblée générale, les étudiants nantais ont manifesté cet après midi à Nantes contre la sélection à l’Université et en solidarité avec les cheminots en grève, dans une logique de convergence des luttes.
Ils ont tenté de rejoindre ces derniers à la gare de Nantes mais la Police ne leur a pas permis d’y accéder.
Le cortège s’est ensuite dirigé vers la Présidence de l’Université en scandant le souhait de voir Olivier Laboux (président de l’Université) démissionner. Des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre.
Samedi 31 mars à Nantes, dernier jour de la trêve hivernale et dans un contexte où le gouvernement avait annoncé l’évacuation “ciblée” de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes à compter du 1er avril, zadistes, étudiants, syndicalistes, des militants associatifs, des migrants et des précaires se sont alliés dans une manifestation « contre toutes les menaces d’expulsions ».
Les exilés qui occupent actuellement un Ehpad dans le centre-ville de Nantes étaient en tête de cortège. Des incidents sporadiques ont éclatés avec les forces de l’ordre notamment devant l’Ehpad du Bréa où sont logés des migrants.
En marge de ce rassemblement, un jeune exilé a été enlevé et passé à tabac par 7 individus cagoulés qui voulaient lui extorquer des informations sur des migrants. La Police Judiciaire a été saisie pour mener des investigations et tenter de remonter aux auteurs.